Des chercheurs de l’Université de Lyon en France estiment que le sommeil améliore la mémoire. Ils ont constaté que les privations de sommeil dans la nuit par exemple sont liées à des troubles cérébraux et à des difficultés d’apprentissage.
Selon leur étude menée sur 40 participants, passer plus de temps dans les bras de Morphée permet de se rafraîchir la mémoire et de se rappeler facilement de tout ce qui a été appris, même des notions d’il y a six mois. Ils préconisent donc de dormir plus pour avoir un cerveau plus efficace pouvant garantir le succès aux examens et une meilleure réactivité au quotidien.
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Le sommeil améliore la mémoire et permet de meilleures révisions
Stephane Mazza, l’un des responsables de cette étude explique à ce propos que : « Nos résultats suggèrent qu’intercaler une période de sommeil entre deux révisions conduit à un double avantage, réduire le temps passé à l’apprentissage et assurer une mémorisation beaucoup plus efficace sur le long terme que la révision seule ». Après avoir étudié 40 personnes dans un groupe de révision dénommé « sommeil » ou « éveil », ils ont constaté lors de la première session que tous les sujets ont consulté 16 paires de mots, dans un ordre aléatoire, en français-swahili.
Après 7 secondes de temps passé à regarder les mots, ils n’avaient ensuite que 4 secondes pour joindre le mot avec la bonne traduction. Les mots non traduits étaient repris jusqu’à leur assimilation parfaite. Les participants des groupes « sommeil » et « éveil » ont repris la même expérience douze heures plus tard à des moments différents de la journée.
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Le sommeil améliore la mémoire et la rend plus efficace
Si les deux groupes ont présenté des résultats identiques lors de la première session, c’est pendant la deuxième que la différence a été relevée. Les participants ayant dormi (groupe « sommeil ») entre les sessions ont eu un score de 10 mots sur 16 mots dont ils se sont rapidement rappelés, contre 7,5 mots pour ceux qui n’ont pas dormi (groupe « éveil »). Des résultats encore plus marqués sur les enfants qui ont besoin de plus de sommeil que les adultes.
Ils n’ont ainsi eu besoin que de trois essais pour faire correspondre les traductions, au lieu des six dont ont eu besoin ceux du groupe « éveil ». Après une semaine et même six mois plus tard, cet avantage était encore perceptible. Le sommeil rend donc la mémoire plus efficacité sur une longue période.
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