Dans la bataille pour atteindre ce poste privilégié à la Maison Blanche, les soutiens de Donald Trump remettent en cause la santé d’Hillary Clinton à la Présidentielle Américaine. Depuis quelques semaines, les déclarations ne cessent de fuser dans les deux camps avec pour objectif de discréditer le candidat rival.
Pour le camp du candidat Républicain et pour Donald Trump, Hillary Clinton ne jouirait pas d’une santé suffisante lui permettant d’occuper le bureau ovale et de conduire la politique intérieure et étrangère des États-Unis. Cette stratégie de campagne qui s’invite dans les débats pourrait mettre suffisamment de pression aux deux candidats pour publier des certificats médicaux. Aucun des deux n’étant d’ailleurs irréprochables à ce sujet.
Des attaques essentiellement centrées sur la santé d’Hillary Clinton à la Présidentielle Américaine
Le candidat républicain et ses soutiens tiennent des propos durs sur leur nouvelle stratégie basée sur la santé de leur rivale. Selon eux, Hillary Clinton n’aurait pas « l’endurance physique et mentale » pour prétendre à ce poste. Pendant ses meetings du mois d’août, Donald Trump n’a cessé de marteler cette accusation qui a également été reprise par ses partisans du parti, au point de créer une véritable rumeur aux États-Unis. Rudy Guliani, ancien maire de New York et soutien du candidat républicain a notamment déclaré sur Fox News : « Je pense qu’Hillary est fatiguée…Elle a l’air malade ».
Pour créer plus d’effets, cette communication a été largement appuyée par des vidéos dont la crédibilité reste encore à déterminer. On peut voir notamment une Hillary Clinton en proie à des crises d’épilepsie d’une part et d’autre part, à des faiblesses physiques. La santé d’Hillary Clinton à la Présidentielle Américaine a finalement poussé Arthur Caplan et Jonathan D. Moreno, deux médecins américains à demander aux deux candidats de fournir à nouveau des examens médicaux « non-falsifiés ».
Le contrepied des attaques sur la santé d’Hillary Clinton à la Présidentielle Américaine
Le journal Chicago Tribune souligne dans un de ses articles le contrepied des attaques du camp Trump. Il souligne notamment que ce dernier a « échoué à inclure n’importe quelle donnée et nous a simplement assuré qu’il serait l’individu le plus sain jamais élu à la présidence ».
Le camp de la candidate démocrate a rapidement réagi, mettant en lumière certaines incohérences du document « officiel » présenté par le candidat républicain. Du nom du médecin qui l’aurait examiné (Jacob Bornstein) et qui serait décédé en 2010 aux résultats assez douteux et flous présentés avec un certificat aux coordonnées introuvables sur internet.
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