Malgré les taux de crédit assez bas pour pouvoir investir sur la pierre, les particuliers dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Bordeaux ont du mal à trouver des appartements à des prix abordables. Selon l’Observatoire Crédit Logement, les acheteurs se font de plus en plus rares. La reprise à la hausse du prix de l’immobilier est donc effective et la cause n’est pas due au taux à 20 ans qui est passé de 1,37 % en 2016 à 1,62 % cette année, soit une augmentation de seulement 23 € sur la mensualité pour un crédit de 200 000 €.
Sommaire
Les prix de l’immobilier qui repartent à la hausse
Les investisseurs sont prêts à payer 23 € de plus sur les mensualités d’un prêt, mais le problème se pose au niveau de la hausse des prix de l’immobilier qui lui, va franchir la barre symbolique de 9 000 €/m2 selon certains analystes. C’est 5,3 % plus cher que l’année dernière à la même période. À Bordeaux les prix ont grimpé à + 8,2 % et à Lyon + 6,1 %.
Les surfaces disponibles à la portée du pouvoir d’achat de la plupart des Français semblent se rétrécir davantage. Généralement, après avoir contracté un prêt, ils peuvent soutenir une mensualité de 1000 €, mais à ce prix, il ne faut pas espérer grand-chose. À Bordeaux, il faudra s’attendre à 54 m2, à Lyon 53 m2 et à Paris, mieux vaut rester célibataire puisque vous aurez droit à seulement 23 m2.
Marseille, seule grande ville avec un marché immobilier en hausse
Le site meilleurtaux a réalisé dans les 10 premières villes de France une étude consacrée au pouvoir d’achat des Français dans l’immobilier. L’étude devait répondre à la question : combien de mètres carrés un acheteur peut-il acquérir dans chaque ville avec une mensualité de 1 000 € sur 20 ans ?
Tandis que d’autres villes montraient des résultats d’une dégression du pouvoir d’achat, Marseille fut l’une des rares villes à afficher un investissement important pour cette année 2017. En effet, l’immobilier à Marseille est 60 % plus élevé qu’en 2008 et la surface est passée de 48 m2 il y a 9 ans à 77 m2.
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