L’Apocalypse est un terme qui évoque la fin du monde. Elle est souvent associée à des visions de destruction massive et de chaos. Le mot, lui-même, vient du grec ancien « apokálupsis », qui signifie révélation ou dévoilement. Dans la tradition chrétienne, l’Apocalypse est ainsi principalement décrite dans le Livre de l’Apocalypse (ou Révélation) de la Bible, un texte attribué à l’apôtre Jean. Ce livre prophétique dévoile une série d’événements surnaturels et terrifiants qui marqueraient alors la fin des temps. Ainsi, il est centré autour de sept signes ou fléaux annonçant le jugement dernier. Les voici donc !
EN BREF : Quels sont les 7 signes de l’apocalypse ?
- La conquête du cavalier blanc.
- Le cavalier rouge de la guerre.
- Le cavalier noir de la famine.
- Le cavalier pâle de la mort.
- Les âmes des martyrs.
- Les bouleversements naturels et des catastrophes.
- Le silence dans le ciel.
Sommaire
1. La conquête du cavalier blanc
Le premier signe de l’Apocalypse est représenté par un cavalier monté sur un cheval blanc. Ce cavalier, souvent interprété comme une force conquérante, est décrit dans le Livre de l’Apocalypse (Apocalypse 6:1-2) comme tenant un arc et recevant une couronne, symbolisant la conquête et le pouvoir.
Certaines interprétations chrétiennes identifient ce cavalier comme le Christ, en raison de la couleur blanche, associée à la pureté. D’autres, cependant, y voient une force plus sombre : l’antéchrist ou une figure de domination mondiale, qui utiliserait son pouvoir pour unifier le monde sous une tyrannie oppressante. Cette interprétation suggère donc que le cavalier blanc n’est pas porteur de paix, mais de fausse promesse, semant les germes de conflits mondiaux qui précipiteront l’humanité vers le chaos.
2. L’arrivée du cavalier rouge de la guerre
Le deuxième signe est introduit par un cavalier sur un cheval rouge, symbolisant la guerre. Ce cavalier est décrit comme ayant une grande épée et le pouvoir de retirer la paix de la terre, afin que les hommes s’entretuent (Apocalypse 6:3-4).
Ce signe est largement interprété comme la représentation de conflits mondiaux à une échelle sans précédent. Des guerres entre nations, des guerres civiles et des révolutions sont donc toutes associées à ce cavalier.
Les guerres modernes, avec leurs capacités de destruction massive, pourraient être vues comme des prémices à ce signe, annonçant une période où la violence et le chaos domineraient la planète, ravageant les sociétés humaines et engendrant des souffrances indicibles. Par exemple, dans la série Supernatural, son arrivée sème la zizanie, créant donc des illusions et menant au chaos et à l’agressivité.
3. Le cavalier noir de la famine
Le troisième signe est un cavalier sur un cheval noir, qui symbolise la famine. C’est l’un des 4 cavaliers de l’apocalypse. Il porte une balance, un outil utilisé pour mesurer les quantités de nourriture (Apocalypse 6:5-6). Ce cavalier annonce une période de pénurie et de crise économique, où les denrées de base, comme le blé et l’orge, deviennent rares et inaccessibles pour la majorité des gens.
La famine a toujours été un indicateur de troubles sociaux majeurs dans l’histoire. Lorsqu’une nation est frappée par une famine, cela provoque généralement des émeutes, une instabilité politique, et la chute des gouvernements.
Le cavalier noir rappelle ces scénarios, où les ressources se raréfient, et les inégalités s’accroissent. La balance symbolise alors également l’injustice économique, où les riches continuent de s’enrichir, alors que les pauvres ne peuvent donc même pas se nourrir.
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4. Le cavalier pâle de la mort, le quatrième cavalier
Le quatrième signe de l’Apocalypse est le cavalier sur un cheval pâle, qui symbolise la mort (Apocalypse 6:7-8). Ce cavalier est souvent décrit comme étant accompagné de l’enfer, suggérant que la mort viendra en masse et sera suivie par des tourments éternels. Ce signe représente ainsi la perte de vies humaines à grande échelle, provoquée par des pandémies, des guerres ou des catastrophes naturelles.
La couleur pâle du cheval fait référence à la décomposition et à la maladie. Ce cavalier annonce alors la mort non seulement à travers des conflits armés ou des famines, mais aussi par des fléaux comme des épidémies.
Des maladies telles que la peste au Moyen Âge, la grippe espagnole ou plus récemment des pandémies comme le COVID-19 sont souvent vues comme des manifestations de ce signe. La mortalité en masse et l’effondrement des systèmes de santé figurent donc parmi les images les plus terrifiantes associées à ce cavalier.
5. Les âmes des martyrs dans le ciel
Le cinquième signe de l’Apocalypse est plus spirituel que les précédents. Il évoque les âmes des martyrs sous l’autel dans le ciel (Apocalypse 6:9-11). Ces âmes demandent justice pour le sang qu’elles ont versé à cause de leur foi.
Ce signe suggère un temps de grande persécution religieuse, où ceux qui défendent leur croyance seront victimes de violence et de répression. Dans l’histoire, la persécution religieuse a alors souvent été un thème récurrent, des premiers chrétiens dans l’Empire romain aux minorités religieuses d’aujourd’hui.
Ce signe souligne donc l’idée que la fin des temps sera marquée par une profonde division spirituelle, où les croyants devront alors choisir entre renoncer à leur foi ou affronter la mort.
« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu ».
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6. Les bouleversements naturels et des catastrophes
Le sixième signe de l’Apocalypse décrit un bouleversement cosmique majeur (Apocalypse 6:12-14). Il parle d’un tremblement de terre dévastateur, du soleil qui devient noir comme un sac de crin, de la lune qui devient rouge sang, et des étoiles qui tombent du ciel.
Certains interprètent ces signes comme des catastrophes naturelles : séismes, éruptions volcaniques, ou même des météorites frappant la terre. D’autres y voient des métaphores symboliques de l’effondrement des systèmes politiques et sociaux, où les piliers de la civilisation s’écroulent.
Les catastrophes naturelles ont donc souvent été perçues dans les traditions anciennes comme des signes de colère divine, annonçant donc une intervention directe de Dieu pour juger l’humanité.
7. Et le dernier signe, le silence dans le ciel
Le septième et dernier signe de l’Apocalypse est l’un des plus mystérieux. Il s’agit d’un moment de silence dans le ciel pendant environ une demi-heure (Apocalypse 8:1). Ce silence est donc souvent interprété comme une pause avant la tempête finale, un moment de préparation avant le déchaînement du jugement dernier.
« Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. »
Le silence dans le ciel est parfois perçu comme le dernier avertissement divin, ainsi une opportunité pour l’humanité de se repentir avant que la sentence ultime ne soit prononcée.
Il marque une suspension du temps, où tout le cosmos attend dans une tension extrême, avant l’arrivée des dernières catastrophes. Ce moment peut donc également symboliser la gravité de ce qui est sur le point de se produire, un silence solennel avant la fin de toutes choses.
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