Bientôt trois mois que la « salle de shoot » est ouverte à Paris et le nombre des adhérents est déjà de 170 à 220 par jours. Jean Pierre Lhomme déclare même que ce chiffre témoigne du besoin apparent de la population dans ce domaine.
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Paris : la « salle de shoot » présente des avantages pour les utilisateurs
Si avant les gens prenant de la drogue devaient se cacher dans des lieux pas tout à fait confortables. Ils sont actuellement invités à assouvir librement leur envie dans cette salle. Le centre peut assurer jusqu’à un passage d’environ 350 personnes par jour. Ce chiffre ne devra pas, bien entendu, être dépassé pour assurer le meilleur des services. En plus de cela, les shooteurs se retrouvent entre eux dans la « salle de shoot » avec des matériels propres. La salle de shoot permet également de dépister les maladies telles que l’hépatite C.
Paris : la « salle de shoot » ne plait pas à tout le monde.
Il n’est pas difficile de comprendre que ce principe a été refusé dans la société et les banderoles visibles à l’extérieur de la salle en témoignent. On parle alors de l’acceptabilité sociale de cette nouvelle mode, et selon Marie Jauffret-Roustide qui est chercheuse à lnserm explique que :
« On remarque une diminution des oppositions de principe, une pacification du débat et une volonté des riverains de se laisser du temps ».
La « salle de shoot » à Paris : dans l’optique de quartier plus sûr
Le maire du 10è arrondissement n’est pas contre une rue beaucoup plus sécuritaire et est d’accord avec la création de cette salle de shoot. On remarque une nette amélioration de la situation dans les quartiers et aucun incident n’a d’ailleurs été rapporté. Même si les associations telles que « Parents contre la drogue » affirment le contraire. Les sondages témoignent que les gens se sentent plus en sécurité.
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