Les fraudes sur les parcmètres ne cessent d’augmenter de jour en jour et les autorités sont obligées de prendre en main la situation par le biais du mécanisme antifraude. L’augmentation des amendes impayées semblent être une bonne initiative qui reste à démontrer lors de sa prochaine application en janvier 2018.
Sommaire
Amendes sur parcmètre : prise d’initiative de la mairie
On a récemment instauré un contrôle renforcé afin de dissuader les fraudeurs D’après la mairie de Paris, la seule mesure qui inciterait plus ces automobilistes à payer leur parcmètre serait une amende beaucoup plus élevée. La loi Maptam, qui s’occupe de la modernisation de l’action publique et territoriale et l’affirmation des métropoles, municipalise à partir du janvier 2018 la gestion du stationnement.
Il permet ainsi aux communes de gérer et de fixer le montant de l’amende pour les non-paiements. Anne Hidalgo, qui n’est pas en faveur des automobiliste n’a pas manqué de profiter de cet instant pour poursuivre sa lutte contre la voiture et leur pollution.
Sur 150 000 parcmètres à Paris, on estime que la fraude a atteint les 90 %. Et d’après les calculs, il y a là un manque de 300 millions d’euros par an à combler. Christophe Najdovski, adjoint EELV aux transports de la mairie PS déclare :
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Amendes sur le parcmètre : le prix augmente en fonction de l’arrondissement
Le conseil de Paris a voté à la fin janvier le doublement ou le triplement des amendes qui concerne le non-paiement des parcmètres. Cette loi a été votée afin de sensibiliser la population sur l’importance de ces outils. L’entrée en vigueur sera le 1er janvier 2018.
Ainsi, le montant sera évalué à 50 euros pour les arrondissements centraux, c’est-à-dire du Ier au XIe ; et 35 euros pour le XIIe au XXe. Ce chiffre est assez élevé par rapport à l’amende actuelle qui est de 17 euros.
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