Plusieurs recherches dans le monde dans la lutte contre l’Alzheimer ont déjà fait l’objet de nombreux espoirs, mais avec des résultats qui ne sont pas toujours probants pour la plupart des patients. La dernière en date vient du laboratoire américain Merck qui est parvenu à mettre au point un traitement expérimental de la maladie d’Alzheimer assez prometteur. Ce traitement se nomme verubecestat, les tests sont encore en phase d’essai clinique.
Dans les faits, il s’agit d’une molécule qui permettra de réduire la production des protéines bêta-amyloïde à l’origine de la perte de mémoire et de troubles cognitifs chez les patients atteints de l’Alzheimer.
Sommaire
Lutte contre l’Alzheimer : un traitement sans effet secondaire majeur
L’une des manifestations les plus connues de la maladie d’Alzheimer est la perte de la mémoire progressive et la naissance de plusieurs troubles cognitifs. Les chercheurs ont depuis longtemps identifié que ces troubles appariassent le plus souvent par une accumulation d’une protéine appelée bêta-amyloïde. Il faut donc réduire leur production pour éviter une affection des neurones cérébraux.
C’est précisément le rôle de la molécule verubecestat qui a été testée dans un essai clinique de phase 1 sur des animaux qui souffraient de dégénérescence neuronale par le biais d’un inhibiteur d’enzyme appelé BACE1. Les doses étaient 40 fois supérieures à celles qui ont été administrées aux volontaires humains atteints d’Alzheimer. Pourtant, les chercheurs n’ont noté aucun signe d’effet secondaire majeur chez ces animaux.
Testés par la suite sur 32 patients atteints d’une forme légère d’Alzheimer, les résultats ont été assez probants avec une réduction significative du taux de protéine bêta-amyloïde.
Deux autres études en phase 3 sur 3 000 patients sont en cours
Fort de ces résultats encourageants, le laboratoire américain Merck prévoit de mettre sur pied une vaste étude en phase 3. Les essais cliniques sur les personnes malades d’Alzheimer se sont montrés aussi performants que sur les animaux et seul l’un des volontaires parmi les 32 a présenté une éruption cutanée avec une intensité sévère de l’urticaire.
Pour mieux affirmer l’efficacité de la molécule verubecestat, deux études cliniques en phase 3 sont en cours sur près de 3 000 patients. Les résultats ne seront connus que pendant l’été de 2017.
NuMedia est un média indépendant. Soutiens-nous en nous ajoutant à tes favoris sur Google Actualités :