Un nouveau traitement d’Alzheimer aux anticorps a fait son apparition, redonnant de l’espoir aux nombreux patients. Le but est de diriger ces anticorps pour lutter contre les plaques amyloïdes, qui sont les lésions responsables de cette maladie.
Grâce à ce traitement, il est possible d’éliminer la quasi-totalité de ces protéines dans un délai d’un an. Cette étude de l’Université de Zurich en Suisse qui a été publiée dans la revue Nature ce mercredi révèle ainsi les avancées significatives de l’immunothérapie. Pendant ce traitement, on constate au bout de quelques semaines que la progression des troubles cognitifs ralentit son évolution.
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Traitement Alzheimer aux anticorps, un processus plein de promesses
La médecine moderne fonde de grands espoirs sur l’évolution de ces recherches. Le traitement d’Alzheimer aux anticorps a été expérimenté sur 165 patients, sur qui la maladie a été dépistée très tôt. Soumis à un traitement, on a constaté au bout d’un an que la quasi-totalité des plaques amyloïdes avait disparu chez les patients souffrants d’Alzheimer pour qui la plus forte dose avait été administrée.
Le Pr Roger Nitsch, de l’Institut de médecine régénérative (IREM) basé à l’Université de Zurich ne cache pas sa joie : « Les résultats de cet essai clinique nous rendent optimistes sur notre capacité à traiter la maladie d’Alzheimer. L’effet de cet anticorps est très impressionnant ».
En effet, les patients qui avaient reçu un placebo présentaient un réel déclin cognitif tandis que ceux qui avaient reçu l’anticorps voyaient leurs fonctions cognitives maintenues au beau fixe. Aujourd’hui, cette thérapie fait l’objet d’essais cliniques plus approfondis (phase 3) pour évaluer les facteurs-bénéfices/risques.
Traitement Alzheimer aux anticorps avec des effets secondaires maîtrisés
Le traitement Alzheimer aux anticorps présente moins de risques pour l’organisme. Ces anticorps reconnaissent en effet la forme « Oligomère » et les amyloïdes bêta. Les chercheurs précisent en effet qu’ « Il y a plusieurs stades pour ces peptides. Les monomères sont présents dans tout cerveau, mais ne sont pas toxiques ».
Une transformation peut suivre en Oligomère ou en Multimère, les plaques à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Vu la toxicité des Oligomères, le fait de les cibler, selon les études menées, pourrait garantir un succès à ce nouveau traitement. Après avoir constaté un taux d’effets secondaires modérés du médicament, ce traitement se présente comme la solution pour les dizaines de millions de cas recensés dans le monde.
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