Le lactarium d’Ile-de-France suspend ses livraisons à la suite du décès de deux nouveau-nés grands prématurés. Selon l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui l’a annoncé samedi à travers un communiqué, cette mesure a été prise à cause des soupçons de contamination sur trois grands prématurés.
Afin d’y voir plus clair sur cette infection bactérienne ayant conduit à la mort de ces bébés, une série d’analyses est en cours pour déterminer si les souches retrouvées chez ces jeunes patients sont les mêmes et s’il existe une corrélation à ces trois cas de contamination.
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Le lactarium d’Ile-de-France suspend ses livraisons et déclenche un protocole d’analyses poussées
Cette contamination au « Bacillus Cereus » de trois grands prématurés survenue le 6 août et dont deux sont décédés a suscité la prise de mesures visant à connaître l’origine et les raisons d’un tel drame. Ainsi, le lactarium d’Ile-de-France suspend ses livraisons vers la région d’Ile-de-France et les autres régions qu’il desservait. L’origine de cette contamination reste inconnue, d’où les nombreuses analyses engagées pour lever le voile sur cette situation.
Il ne faudra pas espérer les résultats avant la fin de la semaine et par ailleurs, d’autres enquêtes plus poussées sont menées. L’alimentation de lait d’origine maternelle qui a été donné à ces trois grands prématurés provenait du lactarium d’Île-de-France, qui est rattaché à l’hôpital de Necker. L’AP-HP souligne à ce moment que « les contrôles microbiologiques effectués sur les laits délivrés par le lactarium de Necker…ont tous été négatifs ».
Le lactarium d’Ile-de-France suspend ses livraisons, ce qui perturbe la chaîne de distribution de lait
À lui seul, le lactarium d’Ile-de-France distribue 6 000 litres de lait chaque année, une fréquence qui sera perturbée cette année. Le but de ce lait est d’alimenter les bébés dont les mamans ne produisent pas ou ne souhaitent pas allaiter. En termes de priorité d’après l’hôpital Necker, ce lait est administré aux bébés prématurés (90 %) et à ceux hospitalisés pour des maladies graves touchant le système digestif (10 %).
Cet hôpital affirme en outre que « le lait collecté est pasteurisé et contrôlé en respectant le guide de bonne pratique ». Des contrôles bactériologiques, virologiques et un « dépistage des fraudes (recherche de protéines de lait de vache) » sont ensuite effectués.
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