Le cancer du sein fait moins peur aux Françaises selon une étude menée par l’Institut Curie-Viavoice. 94 % des personnes interrogées ont en effet affirmé que cette maladie se guérit plus facilement. Même s’il reste le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes en France et qu’il constitue la première cause de décès par cancer chez ces dernières, le cancer du sein s’appréhende mieux surtout chez les femmes d’âge avancé (65 +).
Les avancées médicales pour le traitement de cette pathologie sont en effet considérables et désormais l’après-cancer se vit mieux. La radiothérapie, la chimiothérapie, la chirurgie, et les thérapies ciblées sont les différentes techniques de traitement du cancer du sein.
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Le cancer du sein fait moins peur : Plus de précisions dans le traitement.
Et l’un des points avancés par les enquêtés pour justifier leurs perceptions positives concernant cette maladie est justement l’amélioration des techniques de traitement. Il faut préciser que l’on procèdera par l’une ou l’autre technique (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie) suivant la nature de la tumeur, son stade d’évolution ou encore l’âge de la patiente. Des traitements très précis qui donnent aujourd’hui d’excellents résultats dans le traitement du cancer du sein.
Cependant, un diagnostic précoce comme tout type de cancer reste un excellent moyen de prévenir les éventuelles complications. Dans ce sens, l’Institut travaille sur un projet novateur, évaluer pendant 9 mois l’aptitude de certains chiens à détecter par le flair des tissus cancéreux sur le sein. Le projet Kdog selon Aurélie Thuleau, chef du projet indique que : « s’il était concluant, « apporterait d’immenses bénéfices ».
Le cancer du sein fait moins peur : les conséquences de plus en plus minimisées
« Le cancer du sein se vit de mieux en mieux » déclarent 64 % des personnes interrogées au cours de l’enquête. Même si les changements physiques sont souvent traumatisants notamment pour celles qui subissent des ablations, les conséquences sur le plan social sont des aspects qui peu à peu trouvent des solutions grâce à une bonne prise en charge.
En janvier 2016, une loi sur le droit à l’oubli a été votée en France. Cette loi autorise les patients guéris à ne pas faire état de leur maladie lors d’une souscription d’assurance maladie dix ans après la fin du traitement.
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