Alerte ! Le virus Zika a encore frappé. Selon l’Agence régionale de la santé, trois personnes ont été atteintes à Toulouse en une semaine. En effet, trois individus ont été détectés porteurs du virus Zika au retour d’un voyage en Amérique du Sud et aux Antilles.
Des analyses menées sur les habitants confirment effectivement qu’il s’agit bien d’un cas « importé ». Par mesure de précaution, trois vastes opérations de démoustication ont eu lieu ce vendredi au petit matin à Toulouse, Tournefeuille et Fenouillet. Il s’agit d’éviter toute autre contamination du virus Zika par son principal vecteur, le moustique tigre.
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Alerte au virus Zika à Toulouse : le département de la Haute-Garonne menacé
Après les cas de Zika déclarés à Toulouse (Faubourg Bonnefoy), Tournefeuille (autour de l’allée des sports) et Fenouillet (autour du château d’eau), un brouillard d’insecticide de 100 à 200 mètres s’est répandu autour des quartiers des suspects. De telles mesures sont mises sur pieds, car le virus Zika est présent depuis plusieurs années déjà dans le département de la Haute-Garonne au sud-ouest de la France.
L’alerte au virus Zika à Toulouse a été donnée après la découverte d’une trentaine de personnes atteintes du virus et près de quatre opérations de pulvérisation d’insecticide, effectuées dans cette zone. Le virus du Zika se transmet à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique. Le virus peut rester plusieurs jours dans le sang, si la personne infectée se fait piquer par un autre moustique, ce dernier pourra transmettre le virus à une personne saine. Le mode de transmission est similaire à celui de la dengue ou le chikungunya.
Alerte au virus Zika à Toulouse : des précautions à prendre
Jusqu’à ce jour, aucun cas autochtone n’a été signalé en France. Le renforcement de la communication entre les médecins de ville, les autorités de santé et la population locale porte ses fruits. Toutefois, « Nous restons mobilisés jusqu’à la fin du mois de novembre. Nous nous attendons à d’autres cas de Zika importé par des voyageurs » explique le docteur Christophe Garro, responsable de la cellule de veille. Il convient de continuer à se protéger contre les moustiques et surtout éviter les lieux de dépôts d’ordures ou d’eaux souillées.
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