En décembre 2012, l’effroi était palpable dans le monde entier, dont en France. Pour cause, en 2012, beaucoup de gens pensaient dur comme fer que nous verrions la fin du monde. Mais, spoiler alert, il ne s’est rien passé. Mais, pourquoi tout le monde pensait à l’apocalypse ?
Sommaire
2012 : persuadés que ce serait la fin du monde, ils sont partis se réfugier à Bugarach
Quelques années avant 2012, de nombreuses personnes pensant que la fin du monde aurait lieu cette année-là se préparaient déjà à la fin des temps.
D’un côté, ce fut le boom de la tendance survivaliste. De nombreuses personnes se préparaient à la fin du monde, à survivre en cas d’apocalypse, les ventes de bunkers a également bondi avant la date fatidique, comme nous pouvons le voir dans de nombreux reportages sur ce sujet.
Il y avait également ceux qui pensaient que ce serait la fin du monde, mais que certains « élus » pourraient être amenés par des extraterrestres dans un autre monde pour une vie meilleure.
Cette croyance est restée chez de nombreux croyants, alors persuadés que des portails vers d’autres mondes existent sur Terre, et notamment au niveau des montagnes de Bugarach, en France, souvent nommé comme étant « un portail » vers un autre monde.
Alors que de nombreuses personnes pensaient que l’apocalypse aurait lieu le 21 décembre 2012 (donc au solstice d’hiver), la commune de Bugarach est d’ailleurs devenue le lieu de rassemblement de beaucoup de « pèlerins » venus de France et du monde entier.
L’apocalypse de 2012 : médiatisation, Sylvain Durif et réseaux sociaux
Il y avait tellement de monde, qui espéraient survivre à 2012, que les habitants en ont eu marre de ce surtourisme alors que leur village était si paisible auparavant, avec seulement 200 habitants.
« Des gens arrivent ici avec certaines idées, par exemple l’organisation Solaris, ce sont des survivalistes. Les réseaux sociaux ont fait que ça a pris une ampleur qui nous a dépassés », avait déclaré le maire de la ville.
C’est d’ailleurs à Bugarach que nous avons connu le fameux Sylvain Durif, un homme devenu très célèbre sur le net pour ses discours souvent jugés très perchés.
Le « Grand Monarque » ou « le Christ Cosmique » a été découvert lors d’un reportage à Bugarach, justement en décembre 2012. Ce sont les journalistes sur place qui l’ont mis au-devant de la scène.
VOIR AUSSI : Si les fantômes existent, pourquoi seuls les humains en seraient ?
Pourquoi les gens pensaient que ce serait la fin des temps ?
Mais pourquoi de nombreuses personnes, du monde entier, se sont alors rendus à Bugarach en décembre 2012 pou espérer échapper à la fin du monde ?
En fait, l’idée de la fin du monde au 21 décembre 2012 vient, à l’origine, d’une croyance disant que le peuple maya aurait prédit la fin de notre univers.
On disait alors que c’était pour cela que le calendrier maya se finissait le 21 décembre 2012. Cette date marquait effectivement la fin des 5125 années d’un cycle pour les maya.
Mais, cela a été interprété comme la fin définitive de leur calendrier, un peu comme si quelqu’un interprétait le 31 décembre pour la fin du monde.
En fait, pour vulgariser, en décembre 2012, il s’agissait de la fin d’un « baktun », soit une unité de mesure utilisée dans le calendrier maya. Elle était utilisée en Amérique centrale avant que les Européens ne colonisent le continent.
Parmi les prédictions, il y avait la mort du soleil, l’univers qui s’effondrerait, la collision de la Terre avec un trou noir, un astéroïde, les extraterrestres qui viendraient pour sauver certaines personnes, etc.
Ces croyances furent du pain béni pour les médias qui ont sauté sur l’information pour faire du sensationnalisme. Avec Sylvain Durif et les réseaux sociaux, l’ampleur fut encore plus grande.
VOIR AUSSI : Pourquoi le temps ne passe pas pareil pour tout le monde ?
Quand les dates font peur aux humains
Et, comme vous le savez, la fin du monde n’a donc pas eu lieu en 2012. En réalité, pour l’instant, il est impossible de prédire avec exactitude la fin du monde ou la fin de l’humanité. Nous savons cependant que notre soleil finira un jour par mourir, nous entrainant aussi dans sa chute.
Notez que ce n’est pas la seule date qui effraie dans l’imaginaire collectif. Plusieurs autres dates peuvent être citées. Par exemple, les gens avaient très peur du 1ᵉʳ janvier 2000. Certains craignaient le passage de 1999 à 2000.
De la même façon, certains pensent que les années prévoient déjà de grandes tempêtes et événements terribles. Par exemple, la tempête de 1999, de 2009 et de 2019 (en France). Avec cette récurrence, certains craignent aussi une grosse tempête en 2029.
NuMedia est un média indépendant. Soutiens-nous en nous ajoutant à tes favoris sur Google Actualités :