Le décès des suites de troubles cardiovasculaires de huit astronautes sur les 26 ayant effectués de 1961 en 1972 des expéditions sur la lune dans le cadre de la mission Apollo, relance le débat sur les risques de contamination qu’encourent les astronautes qui vont dans l’espace.
En effet, selon une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Floride de Tallahassee (États-Unis) qui vient d’être rendue public, dans Scientific Reports, il en ressort que les astronautes de la mission Apollo sont plus exposés aux maladies cardiovasculaires contrairement à leurs collègues n’ayant jamais effectuées de voyage orbité autour de la lune.
Sommaire
Troubles cardiovasculaires chez les astronautes : les expériences qui le prouvent
En effet, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris en les exposant au type de radiations subies par les astronautes d’Apollo. Au bout de six mois (l’équivalent de vingt ans pour un homme), ces souris ont présenté des symptômes d’altération de leurs artères. D’où la conclusion de Michael Delp, l’un des auteurs de l’étude : « cela montre que les radiations de l’espace lointain sont mauvaises pour la santé vasculaire ».
Cette mission a certes permis à l’humanité toute entière d’avoir des réponses aux nombreuses questions sur la possibilité ou non pour les humains de séjourner sans risques dans une planète autre que la terre. Il demeure toutefois que malgré les avancées enregistrées, les conséquences qui en découlent notamment les maladies cardiovasculaires qui attaquent les acteurs de ces expéditions sont irréversibles. L’urgence aujourd’hui est la recherche d’un remède miracle qui pourra protéger les astronautes de ces maladies une fois dans l’espace.
Troubles cardiovasculaires chez les astronautes : la Nasa poursuit ses expéditions
Cette question refait surface au moment où plus que par le passé, on parle désormais, d’une autre expédition cette fois dans la planète mars. Malgré les constats et les risques des troubles cardiovasculaires que cela présente, les astronautes de la Nasa ne baissent pas les bras. L’étude menée par Michael Delp et les autres est pourtant formelle : « les futurs voyages sur Mars pourraient apporter une exposition à ces radiations encore plus importante que pour les voyages lunaires ».
NuMedia est un média indépendant. Soutiens-nous en nous ajoutant à tes favoris sur Google Actualités :