Avec le Brexit, les villes candidates pour accueillir l’Agence européenne du médicament ont bien flairé cette opportunité et présentent à cet effet leurs atouts pour décrocher son siège. En effet, la configuration des relations entre la Grande-Bretagne et certaines organisations européennes basées dans le royaume va changer.
C’est notamment le cas de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui va devoir délocaliser ses activités vers l’Europe. L’EMA a vu le jour en 1995 et depuis ce temps, elle est basée à Londres. À ce jour, elle compte 890 salariés, plus de 3 000 experts, un atout important pour le développement économique d’une ville.
Les villes candidates pour accueillir l’Agence européenne du médicament
Depuis l’annonce du départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, les candidatures sont ouvertes pour accueillir l’EMA en Europe. Plusieurs villes européennes se sont déjà manifestées. En prélude à cette sortie, la Suède et le Danemark avaient déjà fait savoir qu’ils étaient candidats pour abriter son siège dans l’une de leurs villes. Tour à tour se sont ensuite prononcées l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, respectivement pour les villes de Milan, Barcelone et Bonn.
La France quant à elle propose une double candidature pour accueillir l’EMA avec les villes de Lille et de Strasbourg. Du fait de ses atouts, de nombreuses voix appellent également à la candidature de Lyon, ce qui porterait à trois les candidatures françaises. Chacune de ces villes a reçu le soutien de leur gouvernement, rendant encore plus difficile cette désignation. Puisque les textes stipulent que le choix de la ville-hôte se fasse par accord entre les États membres, on peut s’attendre à des débats bien compliqués.
Les candidatures françaises présentent des atouts non négligeables
Lille n’est pas à son premier essai, elle est une candidate malheureuse qui avait vu la désignation de Londres comme ville-hôte à la création de l’EMA. Elle présente des atouts de proximité géographique avec Londres, de quoi faciliter le déménagement. Elle abrite déjà des institutions de santé telle que le GIE Eurasanté qui est très bien implanté dans la région et le CHRU qui est l’une des références hospitalières du Nord de l’Europe.
Parmi les villes candidates pour accueillir l’EMA, Strasbourg présente également de bons arguments. Le siège de rédaction de la pharmacopée, bon nombre d’instituts scientifiques et la proximité avec l’Allemagne entre autres.
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