Le nombre d’infections au virus du VIH Sida qui était en baisse risque de rebondir à cause de la Russie. C’est en tout cas ce que révèle ONUSIDA. Selon ce dernier, 80 % des nouveaux cas du VIH en Europe détectés ces 4 dernières années proviendrait de la Russie.
Ceci se justifierait par le fait que la Russie porte toute son attention sur la découverte d’un remède ou du moins d’un vaccin contre le Sida que sur la prévention. On peut noter qu’en 2015 seulement, le nombre de séropositifs a passé la barre du million en Russie. Une situation extrêmement inquiétante pour ONUSIDA qui compte bien prendre les mesures qui s’imposent.
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VIH Sida : la Russie indexée de la recrudescence de la maladie
Dans tous les pays du monde, le nombre d’infectés aux virus du VIH Sida baisse, mais un pic non négligeable est observé en Europe de l’est où le nombre de nouveaux malades a explosé de 57 %. La situation est d’autant plus préoccupante que 80 % des nouveaux cas infectés proviennent de la Russie et 10 % de l’Ukraine. La Russie a pris des décisions aussi contestables les unes que les autres sur la façon de gérer cette épidémie dans son pays. Ils ont commencé par bannir la méthadone en affirmant que c’était un substitut à l’héroïne.
Moscou réprime également l’homosexualité qui pourtant constitue la partie de la population qui est la plus exposée au virus. Il n’est donc pas étonnant de voir en 2015 le nombre de nouveaux séropositifs atteindre la barre du million en Russie, donc les ¼ sont déjà morts. Ces résultats amènent l’ONUSIDA à rappeler à la Russie que les personnes les plus exposées restent les homosexuels, les prostitués et les transsexuels et qu’ils devraient revoir les lois qui pour l’instant discriminent cette catégorie de personnes en Russie.
VIH Sida : mettre l’accent sur la prévention avant l’arrivée du vaccin
Le seul moyen sûr que nous ayons pour éviter efficacement le VIH Sida reste la prévention. Le rapport de l’ONUSIDA souligne que la prévention reste pour nous la seule solution en attendant un éventuel vaccin. Ils estiment également que, la Russie en occurrence, devrait trouver un moyen d’intégrer les personnes marginalisées pour limiter la propagation, car le risque pour ces personnes est plus élevé.
Pour les homosexuels, le risque d’être contaminé est 10 fois plus élevé et 24 fois plus chez les prostitués. « Si vous ne contrôlez pas l’épidémie au sein de ces groupes, parce que vous les marginalisez, parce que vous les excluez, parce que vous les criminalisez (…) vous allez avoir l’infection qui va s’étendre à l’ensemble de la population », a mis en garde M. Sidibé, directeur exécutif d’ONUSIDA.
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