Depuis quelques années, il y a un intérêt grandissant pour la mise en place de poulaillers en ville. Être propriétaire de poules ou de poulets en milieu urbain peut s’avérer une expérience enrichissante et une grande source de fierté pour les citoyens. Mais introduire des animaux d’élevage dans les centres urbains doit être fait en tenant compte de plusieurs aspects qui ont des incidences importantes sur la vie en société.
Véritable phénomène accentué par les incitations médiatiques des communes, l’élevage de poules et poulets en milieu urbain se démocratise. On voit ainsi fleurir les poulaillers urbains dans de nombreuses communes de France. Comportant de nombreux avantages écologiques, la mise en place d’un poulailler en ville fait face à un grand vide juridique pour lequel il convient de faire le point.
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Élever des poules en ville : une mode venue du Canada
Avec près de 15 000 poulaillers urbains, la municipalité de Québec fait figure de pionnier dans l’élevage de poules en plein cœur des villes. Pratiques, écologiques, les poules réduisent considérablement la production de déchets verts. Faciles à élever, les volailles ne nécessitent que peut d’attention, s’accommodant de tous les déchets de table accompagnés de quelques graines. Cependant, élever des poules en ville nécessite certaines précautions, avec près d’un kilogramme d’excréments par semaine, la poule génère des nuisances pour lesquels les éleveurs urbains ne sont pas forcément sensibilisés. C’est ainsi que certaines personnes n’hésitent pas à élever des poules sur leur balcon, en plein cœur des villes !
Face à ces abus, les municipalités sont prises au dépourvu entre les bienfaits écologiques d’un élevage modéré et les nuisances parfois mal contrôlées. Ainsi les municipalités qui autorisent l’élevage de poulets se retrouvent à gérer des plaintes générées par les nuisances occasionnées par cette activité (odeurs, prédateurs, bruits, mouches et autres insectes).
Qui de l’abandon des poules à l’approche des vacances ?
Alors que les refuges se retrouvent submergés par les abandons d’animaux domestiques, que va-t il se passe quand les citadins décideront de se débarrasser des volailles en plein cœur de l’été ? Les municipalités ne sont pas équipées de structures dédiées pour accueillir les volailles et animaux maltraités. Pour quelques oeufs frais à petit prix
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