pole-emploi.fr le site internet ne devrait pas désemplir avec cette annonce de la hausse des demandeurs d’emploi du mois de juillet.
Les chiffres dévoilés par le ministère du travail ne sont pour le moins pas réjouissants, on dénombre pas moins de 26100 nouveaux demandeurs d’emploi pour le mois de juillet, habituellement période de l’année qui fait preuve d’une certaine accalmie. On parle bien entendu des chômeurs inscrits à pôle-emploi et qui figurent dans la catégorie A de la classification des demandeurs d’emploi.
Ces chiffres ne prennent donc pas en compte les personnes inscrites à pôle-emploi et qui ont par exemple travaillé au moins quelques heures en juillet.
Exit les contrats de travail à temps réduit et autres formes d’emplois. La situation s’aggrave donc pour le marché du travail à l’approche d’un renouvellement ministériel qui devrait amorcer un revirement de politique vers l’axe de droite. On dénombre désormais en France près de 5083800 personnes au chômage, pour une population active estimée par l’INSEE à 28,4 millions de personnes.
Le chômage reste élevé selon pole-emploi.fr
Les variations du chômage découlent de celles de l’emploi et de la population active. Après une progression continue au cours des années 1970 et au début des années 1980, le taux de chômage en France métropolitaine s’est maintenu à un niveau élevé pendant les 25 dernières années, le plus souvent entre 8 % et 10 % de la population active.
Le profil du chômage suit ainsi celui des cycles conjoncturels, avec des baisses de plusieurs points du taux de chômage en période de conjoncture haute (−1,2 point entre 1987 et 1990, −3 points entre 1997 et 2001 et −1,4 point entre 2006 et 2008) et des augmentations en période de conjoncture basse (+2,8 points entre 1990 et 1994, +2,4 points entre 2008 et 2012).
Le taux de sous-emploi suit également les évolutions conjoncturelles. Ce taux représente la part dans l’emploi des personnes qui ont involontairement travaillé moins que ce qu’elles auraient souhaité, soit parce qu’elles exercent un temps partiel alors qu’elles souhaiteraient travailler plus (dans leur emploi actuel ou dans un autre emploi), soit parce qu’elles travaillent d’ordinaire à temps complet mais qu’elles ont transitoirement travaillé moins que ce temps complet pour une raison externe (chômage technique…). En 2012, le sous-emploi concerne environ 5,3 % des personnes ayant un emploi (1 300 000 personnes).
Comme le taux de chômage, le taux de sous-emploi est un indicateur de l’inadéquation entre l’offre et la demande de travail : tous deux suivent des évolutions comparables depuis le début des années 1990.
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