Assez ironique, mais pourtant vrai d’après des révélations récentes. Selon une étude menée par l’association de défense des consommateurs CLCV sur des produits de grande consommation, les plats supposés être à base de poisson contiennent en moyenne moins de 30 % de poisson. Pire encore, selon cette association de consommateurs, les moins lotis en poisson sont ceux consacrés aux enfants.
Ces résultats concernent des recettes tels que les produits de mer, les rillettes, les bâtonnets panés donc la composition est très souvent imprécise et extrêmement riche en sel. Comment faire pour savoir ce que nous consommons et surtout dans quelle quantité est inséré chaque élément de la recette ?
Sommaire
Les compositions réelles de nos plats du quotidien
Pour plusieurs des plats proposés dans les grandes enseignes, l’étiquetage généralement pose problème. Sur le poisson pané pris en exemple, on peut lire (pratiquement pareil dans tous les magasins) 70 % voire 75 % de poisson. Mais en réalité, il n’est précisé nulle part le type de poisson, la partie du poisson (pulpe, chair ou autre) quand on sait pourtant que pour le poisson pané seul le filet devrait former la base. Lorsqu’une autre partie que le filet lui-même entre dans la composition, cela augmente inexorablement la quantité de sel dans la recette.
Il est tout autant dangereux d’utiliser d’autres produits à la place du poisson dans le but d’augmenter la marge bénéficiaire puisqu’ils sont généralement destinés aux enfants. D’un point de vue nutritionnel, ces aliments n’ont aucun apport dans l’organisme sinon de le saturer en sel, ce qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires ou d’hypertension.
Comment choisir efficacement son plat ?
Il y a des règles à respecter pour connaitre notamment son quotient des additifs et dans quelles proportions. Ils faut toujours commencer par bien regarder la liste des ingrédients : « plus la liste est courte, moins il y a de conservateurs et autres additifs, conseille la CLCV. Afin de contribuer au respect des ressources marines ».
Les consommateurs peuvent aussi privilégier les recettes réalisées avec des poissons issus de la pêche responsable ou labellisée. Le CLCV rajoute : « Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent et le flou qui prévaut aujourd’hui n’est pas acceptable ».
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