Annoncée depuis ce lundi par la ministre de la santé, la pilule du lendemain sera désormais délivrée plus simplement chez les jeunes des collèges et lycées. En effet, la condition dite de « détresse » imposée par la loi et qui limitait encore la délivrance de la contraception d’urgence sera supprimée.
Le nouveau décret qui a été publié permettra aux infirmiers des établissements scolaires de prescrire plus facilement la pilule du lendemain. L’objectif visé est de réduire considérablement les délais à l’accès de la contraception d’urgence.
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La pilule du lendemain gratuit pour les mineures de plus de 15 ans
La ministre de la santé, Marisol Touraine a souligné : « Cette décision permettra de réduire les délais d’accès à la pilule du lendemain et de faciliter le recours à celle-ci dans les établissements du second degré » Les contraceptions d’urgence gratuites maintenant pour les mineurs permettront aux jeunes filles des lycées et collèges d’éviter les grossesses non désirées après un rapport sexuel non protégé. Les mesures prises par le décret ministériel concernent également d’autres prescriptions sur la protection contre les grossesses et les maladies infectieuses.
Pour exemple, le préservatif dont la TVA était fixée à 10% a été abaissé à 5%. Dans le même registre, les examens et les consultations médicaux liés à la contraception vont être prises en charge par la sécurité sociale. Le même décret précise que la mineure peut en toute légitimité refuser de s’entretenir avec une autorité parentale après proposition de l’infirmier scolaire.
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Une prise en charge à 100% par l’Assurance maladie
La confidentialité des jeunes lycéennes sera respectée, que ce soit pour une consultation ou une prescription contraceptive. La ministre de la santé a d’ailleurs insisté : « Chaque jeune doit savoir que la porte de l’infirmerie scolaire lui est ouverte sans avoir à se justifier ». Les contraceptions pour les mineures seront prises en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Il s’agit des contraceptions comme la pilule du lendemain, les implants, le stirilet… Reste encore à divulguer cette information auprès des jeunes. D’après un sondage réalisé par Harris Interactive, 94% des jeunes filles de plus de 15 ans connaissent la pilule du lendemain, mais 7 d’entre elles sur 10 affirment être mal informées.
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