Près de 108 médias et le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) ont eu accès à près de 11 millions de fichiers confidentiels provenant du cabinet panaméen Mossack Fonseca dont le rôle est de domicilier les entreprises offshores. Les données concernent les chefs d’État, les chefs d’entreprise, les hommes médiatiques sur une période de 1977 à 2015.
Après la venue du ministre panaméen à Paris pour donner des explications à Bercy, on constate que cette petite ouverture n’empêchera pas la divulgation de la base de données à l’origine de la révélation du scandale de Panama Papers par l’ICIJ.
Sommaire
Une base de données de 200 000 sociétés et 450 000 actionnaires
76 pays dans le monde avec plus de 108 médias étrangers ont dévoilé les données structurelles du cabinet Mossack Fonseca. Il s’agit de la base de données de 200 000 sociétés et 450 000 actionnaires qui constituent le plus grand scandale fiscal des entreprises qui de plus, ne payaient pas leur impôt, « Panama Papers ». Toutes ces données seront rendues publiques par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) le 9 mai.
La masse des données est si importante que l’ICIJ a affirmé qu’il faudra certainement plusieurs mois pour assurer l’investigation des documents. En plus de la base de données de Panama Papers qui sera publique, ils ont également prévu de publier les nouveaux articles dans les semaines et mois à venir.
Une mine d’informations jamais encore dévoilée aux médias
Si le scandale d’évasion fiscale de Panama Papers est encore si retentissant, c’est bien entendu dû à la fuite de la masse des informations provenant du cabinet Mossack Fonesca. Des révélations ont permis de mettre à jour les fraudes fiscales de nombreux dirigeants et grandes personnalités dans le monde en passant par les sociétés offshores.
Conséquence, plusieurs enquêtes ont suivi et causé des dommages pour certains hommes politiques, en occurrence le premier ministre islandais et un autre ministre du gouvernement espagnol à la démission. Véritablement, « Panama Papers » n’a pas encore fini de parler d’elle et plusieurs hautes fonctions sont actuellement dans la tourmente de la critique concernant cette affaire comme c’est le cas actuellement du premier ministre anglais.
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