La greffe de cellules souches, connue sous le nom de transplantation de moelle osseuse, peut apporter une guérison à certaines pathologies. Bientôt des greffes de moelle osseuse sans chimiothérapie et donc moins dangereuses pour les patients seront possibles dans un avenir proche.
Des chercheurs de l’université de Stanford aux États-Unis ont mené une expérience sur des souris. Cette expérience permettant de réaliser des greffes de cellules souches sans nécessiter la chimiothérapie et la radiothérapie. Les tests étant concluants, les chercheurs ont développé une méthode qui stimule le système immunitaire des souris de laboratoire leur octroyant la possibilité de se débarrasser des cellules cancéreuses.
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Greffe moelle osseuse sans chimiothérapie : Une avancée thérapeutique moins toxique
Pour le moment, toute personne qui reçoit une transplantation de la moelle osseuse ou greffe de cellules souches, est contrainte de subir une chimiothérapie ou une radiothérapie afin de détruire au préalable ses propres cellules souches avant de greffer de nouvelles. Ce traitement souvent toxique et agressif peut rendre l’opération chirurgicale dangereuse, voire mortel dans un cas sur cinq. La greffe de moelle osseuse sans chimiothérapie est une nouvelle méthode développée par l’équipe des scientifiques de l’université de Stanford.
Pour leur expérience, les scientifiques ont mis sur pied une nouvelle approche comprenant un anticorps et des agents biologiques qui aident le système immunitaire des souris à réduire de lui-même les cellules souches, pour ensuite céder la place aux cellules du donneur. « Si ça marche sur l’homme comme ça a marché sur les souris, nous espérons que le risque de décès passe de 20% à zéro », affirme l’auteur de l’étude, Judith Shizuru, professeur de médecine à Stanford.
Greffe moelle osseuse sans chimiothérapie : une issue pour tous les malades
Si la découverte des spécialistes, dont la greffe de moelle osseuse sans chimiothérapie, se révèle sans danger pour les humains, cette avancée thérapeutique fera naître l’espoir chez les patients en attente d’une greffe de moelle osseuse. Elle pourrait être utile dans le traitement des maladies auto-immunes comme le diabète juvénile et la sclérose en plaques.
On pourra aussi corriger les troubles métaboliques congénitaux comme la maladie « enfants bulle » et d’améliorer le traitement de plusieurs types de cancers. Les transplantations d’organes seraient ainsi plus sûres et plus efficaces indique la revue Science Translational Medicine. Des études sur l’homme seront bientôt réalisées.
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