Les Jeux Olympiques débutent le 5 août 2016 et la ville de Rio doit accueillir au moins un demi-million de personnes. À une semaine de l’ouverture des cérémonies, l’OMS rassure aux risques d’infections du virus Zika.
Semblable à la dengue ou à la fièvre jaune, le virus Zika se transmet par le moustique tigre et est responsable de plusieurs épidémies dans la région dont la Polynésie Française, la Nouvelle-Calédonie et le Brésil. La directrice de l’Organisation mondiale de la santé se veut rassurante et affirme que si des mesures de protection simples sont respectées, les risques seront assez faibles.
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Jeux Olympiques de Rio : le Brésil considéré comme une zone à risque du virus Zika
Dans la sous-région, le Brésil est considéré comme un foyer à risque au virus Zika. À l’approche des Jeux Olympiques, il y aura une déferlante foule de personnes venant du monde entier qui vont débarquer dans la ville de Rio. Mais le risque d’être infecté par le virus est faible, la directrice de l’OMS, Margaret Chan rassure : « nous pensons que le risque d’infection au Zika est faible pour un individu, et qu’il est gérable. Tant que les personnes prennent des mesures de protection appropriées, en utilisant notamment des répulsifs antimoustiques ou en portant des vêtements empêchant les piqûres de moustiques ».
Cela ne signifie pas qu’il n’y aura aucun risque. Les chercheurs de l’université de Yale aux États-Unis ont simulé un scénario plausible en tenant compte des milliers d’athlètes, journalistes et visiteurs qui vont arriver à Rio. Ils estiment que 3 à 37 personnes pourraient être infectées. Un pourcentage assez faible, il faut le reconnaître.
Savoir se protéger contre l’infection par le virus Zika
En plus d’une transmission de la maladie Zika par les piqûres de moustiques, il est possible de contracter la maladie par voie sexuelle et le risque est plus grand chez les homosexuels. L’OMS recommande à tous d’utiliser systématiquement des préservatifs pendant les rapports sexuels. Même si l’infection par le virus Zika est bénigne pour 80 % des personnes, elle reste dangereuse pour les femmes enceintes. À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre cette pathologie.
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