La domiciliation fiscale attire de plus en plus les géants de la technologie. La pratique d’optimisation fiscale par les multinationales est une stratégie qui vise à domicilier plusieurs de leurs filiales dans des Etats à faible taux d’impôt. A partir de ce système, ces grandes entreprises échappent non seulement au paiement de lourds impôts mais parviennent également à faire plusieurs milliards d’économies sur leurs bénéfices.
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Apple : le géant américain échappe à l’impôt
Le géant de l’informatique Apple a choisi la meilleure stratégie pour diminuer leur charge fiscale. Grâce à des filiales implantées dans des Etats à faible taux d’impôt, la société échappe à plusieurs milliards d’impôts. Elle a opté pour un système de domiciliation avec lequel elle réussit à payer moins d’impôt qu’elle devrait s’acquitter. En choisissant d’installer ses filiales en Irlande, aux Pays-Bas, dans le Luxembourg ou encore dans les Iles Vierges de Bretagne, Apple arrive à manipuler les paradis fiscaux.
Ce grand milliardaire californien atteint un record sur le paiement d’un faible taux d’impôt de 2% sur ces bénéfices alors qu’il devrait déclarer 12 fois supérieures de son chiffre d’affaires en France. La technique de domiciliation de ses filiales partout dans le monde permet à Apple de vendre ses produits numériques tout en rapportant des bénéfices, et ce, en payant le moins d’impôt possible.
Domiciliation fiscale : des géants de la technologie aussi concernés qu’Apple
Apple n’est pas la seule entreprise à détenir des filiales dans les paradis fiscaux. Il existe au moins 500 champions américains dans le secteur de l’informatique dominant l’évasion fiscale. Certes, Apple figure en première liste des entreprises ayant atteint le maximum de bénéfice en minimisant ses impôts. Il échappe à plus de 60 milliards de dollars d’impôt et augmente sa réserve de 70 milliards de dollars en seulement un an, une majorité placée dans ses filiales irlandaises. Outre Apple, les autres sociétés comme Google, Yahoo et Dell bénéficient d’un taux d’imposition inférieur à un tiers aux autres sociétés du même secteur. Cette pratique accumule des milliards de bénéfices aux multinationales tandis que les Etats concernés de domiciliation perdent entre 90 et 210 milliards d’euros chaque année.
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